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L’accessoire déco venu d’Asie du Sud

Il est l’indispensable des maisons d’Asie du Sud, de l’Est de l’Afghanistan à l’Inde, nous avons nommé le charpaï. Littéralement en ourdou, hindi et punjabi, charpaï c’est quatre (char) pieds (pae). Ce lit de bois et de corde tressée est présent dans toutes les cours, dans toutes les maisons, devant toutes les portes, sur tous les toits. Il sert de lit d’appoint, de lit tout court, de canapé, il se transporte d’un bout à l’autre des maisons au gré du nombre d’invités et au rythme des saisons : en hiver il sera à l’intérieur, mais l’été les familles dormiront dans la fraîcheur de la cour ou du toit, sous les étoiles. Il se décline aussi en petits tabourets d’appoint, que les femmes utilisent pour s’accroupir dans les cuisines ou pour frotter le linge dans les bacs emplis d’eau. Les charpaïs sont faits de cordes tressés, ils sont donc très agréables dans la chaleur de l’été car ils laissent passer l’air entre leurs mailles. L’hiver, on rajoute une couverture dessus pour ne pas subir ces courants …

Chapattis : la recette

Première recette sur le blog de Gulshaan, et commençons par l’essentiel, par celui qui nous accompagne à chaque repas : le pain, et en l’occurrence, le chappati, souvent appelé simplement « pain » (roti en ourdou et punjabi, dodey en pashto) au Pakistan et en Inde. Là-bas, dans les campagnes, on prépare les chapattis avant chaque repas à même le sol, près du four installé dans la cour  de la maison, et on les cuit soit sur une plaque de fer posée sur le feu, soit à même la pierre du four. Venons-en à la recette, très simple. Les ingrédients : de la farine complète, de l’eau, une pincée de sel et une pincée de sucre. Versez la quantité de farine souhaitée en fonction du nombre de chapattis que vous voulez préparer dans un saladier (de préférence en fer ou solide car vous allez un peu le maltraiter) puis y ajouter la pincée de sel et de sucre. Commencer à verser de l’eau progressivement en faisant un trou un milieu de la farine, tout en mélangeant jusqu’à …

Consommation : l’heure du bilan

Vous avez peut-être lu le précédent article du blog : Immersion. Cet article avait pour but de vous faire voyager un peu, mais aussi de nous faire prendre conscience à toutes du décalage entre la « vraie vie », simple, proche d’un rythme plus naturel et la vie pleine d’artifices que nous menons vraiment, sans plus écouter notre corps et notre nature… Parfois aussi très loin de la sunna, car les premiers musulmans menaient une vie simple, respectueuse de leur cadre de vie, de leur entourage et de leur propre corps. Qu’en reste-t-il aujourd’hui, que sommes nous prêtes à sacrifier pour un confort qui ne devrait pas être notre priorité ? Nous posons-nous les bonnes questions ? Toute cette réflexion pour en arriver à notre manière de consommer. A l’heure de la consommation de masse, du tout tout de suite, nous oublions souvent la qualité pour la facilité des futilités, en faisant tout comme tout le monde. Que pensez-vous de vous démarquer un peu ? De retourner à un autre mode de consommation, à un peu plus …

Immersion…

Vous êtes couchée sur votre lit de bois et de paille tressée, dans les dernières heures de la nuit. La fraîcheur du petit matin s’immisce entre les noeuds des cordes du lit, et vous vous recroquevillez un peu plus pour rester au chaud. Et plus soudain, au loin mais si proche, l’appel à la prière brise le silence. Une première voix, puis une deuxième, puis d’autres encore, plus ou moins proches. Vous vous extrayez de votre couverture, vous vous levez puis déverrouillez la porte de la cour alors que tout le monde dort encore. Vous poussez la porte grinçante pour sortir à tâtons dans la cour encore noire. Vous la traversez pour atteindre les toilettes, et vous faites vos ablutions dans le silence de l’aube. Vous réajustez votre dupatta, puis vous rentrez, attrapez un tapis de prière, et montez sans bruit l’escalier de pierre qui donne sur le toit. A l’horizon, on devine les premières lueurs de l’aube, mais à vos pieds, la ville dort encore. Quand vous finissez de prier, les coqs chantent déjà depuis longtemps. Vous hésitez …