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Chapattis : la recette

Première recette sur le blog de Gulshaan, et commençons par l’essentiel, par celui qui nous accompagne à chaque repas : le pain, et en l’occurrence, le chappati, souvent appelé simplement « pain » (roti en ourdou et punjabi, dodey en pashto) au Pakistan et en Inde. Là-bas, dans les campagnes, on prépare les chapattis avant chaque repas à même le sol, près du four installé dans la cour  de la maison, et on les cuit soit sur une plaque de fer posée sur le feu, soit à même la pierre du four. Venons-en à la recette, très simple. Les ingrédients : de la farine complète, de l’eau, une pincée de sel et une pincée de sucre. Versez la quantité de farine souhaitée en fonction du nombre de chapattis que vous voulez préparer dans un saladier (de préférence en fer ou solide car vous allez un peu le maltraiter) puis y ajouter la pincée de sel et de sucre. Commencer à verser de l’eau progressivement en faisant un trou un milieu de la farine, tout en mélangeant jusqu’à …

Gulshaan, le compte à rebours à commencé

Gulshaan se faufile actuellement dans les méandres de l’administration française, mais aussi les galères des douanes pakistanaises et nos ateliers de couture pas toujours très ponctuels (mais c’est pour ça qu’on les aime !) Nous ne voulons pas faire les choses dans la précipitation, et tenons à être en règle avec tout le monde, et c’est pour cela que nous ne sommes pas encore en mesure de vous donner une date d’ouverture pour la boutique. Ce que nous pouvons vous dire en tout cas, c’est que nous travaillons dur, et que nous ne laisserons pas votre patience vaine. D’ici la date d’ouverture, vous aurez encore plein de surprises, de cadeaux, de petits bouts de l’univers Gulshaan dévoilés jusqu’au jour J. L’aventure Gulshaan a commencé, et elle est déjà très belle. Déjà tant de belles rencontres, de belles surprises, et nous espérons dessiner encore cet univers jusqu’au jour de l’ouverture, pour que ce jour là, en entrant sur le site de la eboutique, vous vous sentiez déjà chez vous. Enfin, nous vous mettons à contribution pour …

Consommation : l’heure du bilan

Vous avez peut-être lu le précédent article du blog : Immersion. Cet article avait pour but de vous faire voyager un peu, mais aussi de nous faire prendre conscience à toutes du décalage entre la « vraie vie », simple, proche d’un rythme plus naturel et la vie pleine d’artifices que nous menons vraiment, sans plus écouter notre corps et notre nature… Parfois aussi très loin de la sunna, car les premiers musulmans menaient une vie simple, respectueuse de leur cadre de vie, de leur entourage et de leur propre corps. Qu’en reste-t-il aujourd’hui, que sommes nous prêtes à sacrifier pour un confort qui ne devrait pas être notre priorité ? Nous posons-nous les bonnes questions ? Toute cette réflexion pour en arriver à notre manière de consommer. A l’heure de la consommation de masse, du tout tout de suite, nous oublions souvent la qualité pour la facilité des futilités, en faisant tout comme tout le monde. Que pensez-vous de vous démarquer un peu ? De retourner à un autre mode de consommation, à un peu plus …

Immersion…

Vous êtes couchée sur votre lit de bois et de paille tressée, dans les dernières heures de la nuit. La fraîcheur du petit matin s’immisce entre les noeuds des cordes du lit, et vous vous recroquevillez un peu plus pour rester au chaud. Et plus soudain, au loin mais si proche, l’appel à la prière brise le silence. Une première voix, puis une deuxième, puis d’autres encore, plus ou moins proches. Vous vous extrayez de votre couverture, vous vous levez puis déverrouillez la porte de la cour alors que tout le monde dort encore. Vous poussez la porte grinçante pour sortir à tâtons dans la cour encore noire. Vous la traversez pour atteindre les toilettes, et vous faites vos ablutions dans le silence de l’aube. Vous réajustez votre dupatta, puis vous rentrez, attrapez un tapis de prière, et montez sans bruit l’escalier de pierre qui donne sur le toit. A l’horizon, on devine les premières lueurs de l’aube, mais à vos pieds, la ville dort encore. Quand vous finissez de prier, les coqs chantent déjà depuis longtemps. Vous hésitez …

Au pays du coton…

Nous vous avons déjà montré quelques modèles qui seront en vente très prochainement dans la boutique. Gulshaan proposera aussi des bijoux et des produits naturels, mais concernant les vêtements, leur marque de fabrique sera notamment le coton pakistanais. Pourquoi ? Parce qu’on ne peut pas faire sa rencontre sans en tomber amoureux… Le Pakistan est réputé pour la qualité de son coton, et celles qui ont la chance d’y être allées auront sûrement traversé ces champs de petites boules blanches qu’on a tout de suite envie de toucher. Au delà de la culture du coton, c’est aussi pour la qualité de son industrie de production  tissu et pour ses designers en impression qu’est connu le Pakistan. Les shalwar kameez que vous propose Gulshaan suivent la mode pakistanaise en perpétuelle évolution, dans laquelle se concurrencent des dizaines de créateurs, mais au plus près de nos valeurs et de nos exigences. Les tuniques sont très élégantes et longues. Concrètement, un shalwar kameez est composé de trois pièces : kameez (tunique), shalwar (pantalon) et dupatta (long voile assorti). …

Bienvenue dans l’univers Gulshaan…

Avec ce premier article du blog, nous vous devons de présenter Gulshaan. Gulshaan, notre petit jardin de roses, coin paisible où chacune est libre de s’arrêter quelques instants, ou de rester. Car comme vous avez pu le lire dans la rubrique « à propos », Gulshaan, c’est le jardin de roses, en langue persane, ourdou, hindi, turque, et beaucoup d’autres. Le nôtre n’a pas de frontières. Il est situé quelque part loin d’ici, entre montagnes inaccessibles, oasis de verdures, plaines de rizières et de champs de canne à sucre, et étendues désertiques. A vous de l’imaginer où vous voudrez. Gulshaan est né d’un manque, d’une envie de refuser une mode qu’on nous impose et qui ne nous ressemble pas. D’un besoin de se rapprocher de valeurs qui nous sont chères et que nous ne pouvons renier sous prétexte que nous faisons partie d’une certaine société. Et enfin, Gulshaan a été inspiré par certaines de nos racines pakistanaises, et par la richesse de ce que nous avons puisé de cette culture. Loin du kitch et du bling bling, …