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Dernière ligne droite avant l’ouverture… en trois mots d’ordre

C’est pour ainsi dire le sprint final avant l’ouverture de la boutique en ligne, qui sera un nouveau défi et un nouveau départ. L’ouverture était prévue beaucoup plus tôt, mais nous avons revu nos projets et préféré vous faire attendre un peu plus, pour pouvoir étoffer notre offre au maximum. Ce temps nous a également permis de revoir la qualité à la hausse, notamment par rapport aux ventes-flash. Notre objectif pour l’ouverture de la boutique et la création de la première collection était de réunir ces trois mots dans nos vêtements et nos accessoires au parfum d’ailleurs : originalité, qualité et éthique. Originalité parce que les vêtements de la collection sont nos propres créations, qu’ils ont été imaginés, couchés sur papier, puis cousus avec soin, et que vous ne les trouverez nulle part ailleurs. Qualité parce que nous avons choisi de mettre en avant le savoir-faire pakistanais en faisant coudre nos tenues sur place au Pakistan, de manière artisanale, avec des finitions cousues-main. Nos broderies sont faites main également de façon traditionnelle, ainsi que tous nos accessoires, …

Petit retour aux sources…

Vous nous suivez depuis de longs mois déjà, et nous vous remercions pour votre présence, votre soutien, vos commentaires d’encouragement qui nous sont tellement importants et précieux… L’ouverture de la boutique arrive à grands pas, et un petit retour aux sources s’impose pour la petite équipe Gulshaan, qui prend son envol pour le Pakistan, avant de vous revenir dans deux semaines et vous inonder d’images nouvelles… Nous ne serons donc pas en mesure de répondre à vos mails ou vos messages pendant les deux semaines à venir, merci de votre compréhension. Et un petit proverbe pakistanais s’impose ici : celui qui n’a pas vu Lahore n’est pas encore né…

Dupatta, ou l’immense voile pakistanais

Vous l’avez découvert ou redécouvert avec Gulshaan, et certaines ont été surprises de sa taille et de la beauté de ses motifs. Le dupatta, c’est l’une des trois pièces du shalwar kameez, la tenue traditionnelle pakistanaise, composée donc du shalwar (pantalon), du kameez (longue tunique), et d’un long et large voile, le dupatta. Comme vous avez pu le voir, le dupatta est immense, il mesure de un mètre sur deux à un mètre cinquante sur deux mètres cinquante, pour la seule bonne raison qu’il est un vêtement en lui-même. Dans les lourdes chaleurs du Pakistan, c’est de lui que l’on s’enroule pour préserver sa pudeur, et il couvre effectivement tout le corps. Souvent, les femmes le transforment en niqab en le rabattant devant le visage (et en le faisant tenir sans épingles !). Les pakistanaises préfèrent parfois avoir un dupatta « de sortie », moins coloré et plus simple, qu’elle enroulent autour d’elles avant de sortir, recouvrant ainsi le dupatta plus coloré qu’elle portent avec leur tenue. A la maison, il est porté de manière plus relâchée, …

De l’idée au vêtement

Au Pakistan, comme en Afghanistan, il est rare de trouver du « ready to wear », des vêtements prêts à porter comme c’est le cas en occident. Le tissu s’achète au bazaar. S’il manque un pantalon ou un voile assorti, il suffit d’acheter un tissu blanc et d’aller voir les teinturiers qui se tiennent dans les ruelles étroites avec leurs poudres colorantes, et qui se chargeront avec une agilité impressionnante de teindre le tissu dans une couleur assortie. Puis le tailleur coudra les vêtements sur mesure, et dans la coupe demandée. Les plus pauvres ou les plus manuelles cousent leurs vêtements elles-mêmes, et souvent pour toute la famille. Cela fait de chaque vêtement une pièce unique, et de chaque femme sa propre styliste, qui a appris depuis l’enfance à manier et à assortir les tissus, les motifs et les matières, à imaginer des coupes pour créer une garde-robe qui lui ressemblera. C’est ce procédé même qu’a suivi Gulshaan, et nombreuses et longues sont les étapes avant que vous ne trouviez très bientôt la première collection à votre …

Ramadhan is coming…

Un invité tant attendu s’apprête à faire son entrée. Partout dans le monde, dans quelques jours, les musulmans observeront le jeûne prescrit. Il y a comme un vent de fête qui flotte un peu partout… Il arrive… Au Pakistan, en Afghanistan comme ailleurs, les familles se préparent, et les mosquées ont revêtu leurs plus belles couleurs et leurs lumières les plus éclatantes. Ce Ramadan sera rude, il tombe en plein été, et le thermomètre monte à plus de 50°C dans de nombreux endroits, alors que de nombreuses familles n’ont pas l’électricité, et que pour celles qui l’ont, les coupures sont fréquentes. Au Nord Waziristan, c’est dans la peur des attaques de drones américains que les habitants devront une nouvelle fois vivre ce mois béni. N’oublions pas que pour certains, l’arrivée de ce mois est parfois source d’angoisse, de peur de ne pas pouvoir l’honorer de la meilleure façon en nourrissant suffisamment sa famille. Malheureusement, même avec toutes les bonnes intentions, passer ce mois dans la joie de l’adoration n’est pas toujours une évidence. Mais au delà …

Voyage en couleurs…

Aujourd’hui un article haut en couleur, pour vous faire partager des images de l’artisanat traditionnel pakistanais. Sacs pours femmes, pochettes, chaussures en cuir (khusse), porte-clés, draps et rideaux, shalwar kameez à l’encolure travaillée, chapeaux d’homme, la broderie faite main est une constante, de l’Afghanistan jusqu’en Inde, autour de la vallée de l’Indus. Au Pakistan, Multan est la capitale de la fabrication des khusse traditionnelles. Mais le Sindh s’illustre dans la fabrication d’article brodés et colorés comme les chapeaux, et on retrouve ces broderies travaillées chez les tribus pashtounes et kalash du nord, notamment sur les plastrons des tuniques des femmes comme de celles des hommes, au Balouchistan pakistanais, afghan et iranien, et chez les kuchis d’Afghanistan et du Pakistan… En Inde, les Rajhastanis et les Gujaratis portent fièrement ces couleurs, éclatants par leurs tenues, aux portes du désert. Voyage donc, au coeur du Pakistan coloré…

Des nouvelles de la boutique…

Plusieurs semaines déjà que vous êtes nombreuses à partager avec nous l’aventure Gulshaan. D’un projet idéal, tout à fini par se préciser et devenir concret, en grande partie grâce aux retours positifs que nous avons chaque jour de votre part. Le projet de départ : habiller la femme musulmane, d’une façon plus originale que ce qui existe déjà, et lui offrir de la qualité, faire partager notre amour du coton et des tissus originaux, vous faire également voyager grâce à des coupes et des imprimés nouveaux. Et puis aussi, vous offrir une vraie dimension éthique, la garantie d’une origine contrôlée par des partenariats choisis avec soin. Nous attaquons le sprint final, avant la grande ouverture, même s’il reste encore beaucoup de choses à faire, mais nous sommes sur les rails. Shalwar Kameez, tuniques et robes longues, châles brodés et ballerines en cuir prennent place petit à petit dans notre stock, attendant impatiemment de vous être enfin présentés. Alors aujourd’hui nous vous donnons des informations concrètes, parce que vous le méritez et que vous êtes nombreuses …

Notes de sagesse

Il est des petites expressions toutes courtes, mais qui relèvent d’une grande sagesse, et la langue ourdou en regorge. Nous en partageons deux aujourd’hui, à apprendre par coeur et à partager ! La première très utilisée dans le langage courant dit : « Panch ungliyaan barabar nahi hoti » c’est à dire en français :  « Les cinq doigts ne sont pas égaux ». L’expression est utilisée pour expliquer que tous les être humains ne sont pas pareils, ne possèdent pas les mêmes caractères, les mêmes qualités et les mêmes défauts, mais que chacun a quand même en lui des qualités et des défauts. La deuxième expression que nous partageons aujourd’hui est la suivante… « Sabar ka phaal mitha hota hai » c’est à dire en français : « le fruit de la patience est sucré », ou comment expliquer que ce pour quoi on a su patienter est plus agréable, et que la patience permet de mieux savourer ce qui en découle… A méditer donc, et n’hésitez pas à partager avec nous les petites expressions de vos langues maternelles…

Qui se souvient du Rana Plaza ?

Qui se souvient du Rana Plaza ? La catastrophe du Rana Plaza, à Dacca au Bangladesh, c’était il y a un an. Le monde entier a soudain pris conscience des conditions de travail inhumaines des petites mains du textiles dans les pays sous-développés, là où sont cousus la plupart des vêtements des grandes marques et multinationales vendant leurs produits en occident : Zara, H&M, Carrefour, Auchan, etc… Sous-traiter dans des pays dans lesquels la main d’oeuvre est moins chère, piétinant les droits de l’homme au passage… mais qu’importe quand il s’agit de faire du profit, et surtout quand la majorité silencieuse continue à consommer sans broncher… Ce jour-là, l’immeuble de huit étage qui abritait des ateliers de textiles s’est effondré sur les plus de trois milles employés qui travaillaient à l’intérieur. La veille pourtant des fissures avaient été découvertes dans les murs et les employés avaient manifesté leur inquiétude. Mais le lendemain, on les avait menacé des les licencier s’ils ne se remettaient pas au travail. Plus de mille personnes ont péri ce jour-là, dont …

En attendant l’ouverture…

Des nouvelles de l’avancée de l’aventure Gulshaan pour les impatientes… Pour celles qui trouvent le temps long, figurez-vous que nous aussi et nous avons hâte d’enfin pouvoir vous présenter la première collection de Gulshaan. Mais nous voulons être sûres de ne pas vous décevoir, donc nous nous donnons du mal pour vous donner le meilleur… Nos vêtements sont cousus au Pakistan et les délais sont variables, tant pour la couture que pour le transport, mais nous avons tenu à faire tout sur place pour mettre en valeur le savoir-faire pakistanais concernant la confection, et nous vous passons les contre-temps et autres mésaventures. Shalwar Kameez en coton, tuniques et robes longues imprimées rejoignent peu à peu le stock de Gulshaan, et la boutique est de plus en plus étoffée. Quelques bijoux ont également fait leur entrée dans la boutique, dont quelques bracelets de verre, à propos desquels nous consacrerons très bientôt un article, car c’est une véritable industrie au Pakistan, et notamment dans la ville d’Hyderabad, voisine de Karachi, aux portes de l’océan indien et du …