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De l’idée au vêtement

Au Pakistan, comme en Afghanistan, il est rare de trouver du « ready to wear », des vêtements prêts à porter comme c’est le cas en occident. Le tissu s’achète au bazaar. S’il manque un pantalon ou un voile assorti, il suffit d’acheter un tissu blanc et d’aller voir les teinturiers qui se tiennent dans les ruelles étroites avec leurs poudres colorantes, et qui se chargeront avec une agilité impressionnante de teindre le tissu dans une couleur assortie. Puis le tailleur coudra les vêtements sur mesure, et dans la coupe demandée. Les plus pauvres ou les plus manuelles cousent leurs vêtements elles-mêmes, et souvent pour toute la famille. Cela fait de chaque vêtement une pièce unique, et de chaque femme sa propre styliste, qui a appris depuis l’enfance à manier et à assortir les tissus, les motifs et les matières, à imaginer des coupes pour créer une garde-robe qui lui ressemblera. C’est ce procédé même qu’a suivi Gulshaan, et nombreuses et longues sont les étapes avant que vous ne trouviez très bientôt la première collection à votre …

Truck Art

Nous en avions parlé sur la page facebook, les voilà sur le blog, les stars du Pakistan. Quand on marche dans les rues et sur les bords des routes pakistanaises, on a cette impression d’un pays noyé dans une seule couleur : celle de la terre. Elle se soulève au passage des mobylettes et des voitures, recouvrant tout. Les murs des maisons en sont faits où enduits, et les vêtements des hommes sont faits de ces mêmes tons. Tout est beige, marron, uniforme. Puis ils apparaissent, tornade de couleurs et de bruits en tous genres, chacun unique au monde : les trucks. Avec les vêtements des femmes, ce sont eux qui illuminent de leurs couleurs les paysages pakistanais. On les entend arriver de loin, tant les routes cahoteuses secouent ces amas de ferraille colorés, dans un boucan de bruits de fer et de klaxons tonitruant et enroué. Vraies oeuvres d’art, les peintres du truck art passent des jours dans les workshops avant de livrer leur trésor à un nouveau propriétaire, qui le choiera avec amour …

Paisley

Vous l’aurez remarqué dans le logo de Gulshaan, et s’il y est présent, c’est qu’il ne pouvait pas ne pas y avoir sa place. Il est emblématique des motifs d’impression des tissus en Asie du Sud, et évoque ces lointaines contrées, comme la fibule évoque le monde berbère. Le paisley, c’est cette petite plume, ou feuille, ou palme, ou encore gouttelette, on ne sait plus bien, que l’on retrouve dans les tissus, mais aussi dans les décorations, les fresques, et même les motifs de henné. Il est le symbole d’un monde bien à lui, qui s’est nourri d’inspirations diverses au fil des époques et des conquêtes. Ce monde, qui va du monde persan à l’Asie du Sud, en passant par l’Asie Centrale, est aussi le monde d’où Gulshaan puise son inspiration. Le paisley s’est donc tout naturellement imposé dans son logo, car quoi mieux que lui aurait pu résumer tout ce que renferme Gulshaan, notre jardin de roses.   Ce motif est à la base d’origine persane, et s’appelle buteh en farsi. Il pourrait dater de la …

Attention, vente flash imminente !

La future boutique en ligne de Gulshaan se met peu à peu en place, et nous travaillons dur pour que tout réponde à vos attentes. D’ici là, les ventes flash nous permettent de vous faire tester nos produits en avant-première, et aussi d’évaluer notre fonctionnement, nos ateliers de couture et nos fournisseurs de tissu, pour que tout fonctionne de manière optimale à l’ouverture de la boutique en ligne, que l’on espère rapide… Vous avez déjà eu un avant goût de l’univers Gulshaan lors de la dernière vente-flash qui a eu lieu au mois de juin. Bonne nouvelle, on remet ça au mois d’août ! Nous ne sommes pas encore en capacité de vous donner une date, mais un mot d’ordre : tenez-vous prêtes ! Pour celles qui n’ont pas encore laissé leur adresse email en page d’accueil, vous pouvez le faire afin d’être prévenue de la vente-flash quelques jours avant la date.

Pakistani Samosse (samossas)

On ne pouvais pas laisser passer ce dernier tier de Ramadan sans vous donner un petit coup de pouce en cuisine, et pour cela, nous avons choisi un classique : les samosse pakistanais (samossa au singulier). Le Pakistan est multiple, tout comme sa population, donc il n’existe pas de recette-type concernant les ingrédients à mettre à l’intérieur, nous vous en donnons une parmi d’autres, qui a fait ses preuves. Au Pakistan, l’air des villes est emplie de l’odeur des samosse en train de frire au coin des rues, prêts à être achetés et mangés par les passants. On les achète à emporter dans des morceaux de papier. INGREDIENTS : Pour la pâte : farine de blé, eau, sel Pour l’intérieur : deux tomates, deux pommes de terre, un peu de pois-chiches cuits, un oignon, de la coriandre fraîche, trois ou quatre petits piments verts, une cuillère à café de graines de coriandre, et une cuillère à café de graines de cumin, deux cuillères à café de garam masala, sel. Préparer un peu de colle alimentaire en …

En route pour le bazaar

Il est des noms qui évoquent des histoires lointaines venues d’autres époques. C’est le cas de ceux de certains bazaars célèbres du Pakistan, et en premier lieu, d’Anarkali Bazaar à Lahore, capitale du Punjab pakistanais. Anarkali, c’était cette courtisane dont le fils du célèbre empereur Moghol Akbar, Saleem, tomba éperdument amoureux, alors qu’il était promis à une destinée digne de sa lignée, menaçant de déshonorer l’empire tout entier. La légende veut que l’empereur Akbar, de peur de voir sa dynastie mise en danger, ait fait emmurer vivante la jeune Anarkali (littéralement : bourgeons de grenadier) dans les murs du fort de Lahore… Légende ou réalité, le mythe d’Anarkali est devenu au Pakistan et en Inde le symbole de l’amour impossible, et le grand Bazaar de Lahore porte aujourd’hui encore son nom. Saleem devint l’empereur Jahangir, père du futur empereur Shah Jahan, qui fera construire le Taj Mahal à Agra. Autre bazaar qui nous embarque dans un autre monde : Meena Bazaar à Peshawar, le « bazaar de l’amour ». Aux portes de l’Afghanistan, on en ressent déjà …